Un véritable évènement
Lors de notre inscription en juillet dernier, nous étions à peine une centaine (Jonathan avait le dossard 72, et moi le 71) sur 1000 places disponibles. J'ai très honnêtement pensé que les organisateurs n'avaient aucun intérêt à mettre "1000 places disponibles" sur le site, surtout quand Marie a obtenu le dossard 118, quelques semaines avant la course "Courir à Grenoble".

Marie a la folie des selfies
Au final, ce sont 899 personnes qui ont passé la ligne d'arrivée ce dimanche 6 septembre 2015. Si vous voulez, vous pouvez jeter un œil au classement de l'épreuve, que j'héberge au format pdf.

Un magnifique ciel bleu, mais pas plus de 20°C, temps parfait !
La foule du départ
Le départ de ce genre d'épreuve est un moment qui pique. 900 personnes qui partent en même temps pour 10 km, ça provoque inévitablement un petit bouchon pendant quelques centaines de mètres, même quand on est en plein milieu d'un parc.

Appréciez le petit collant de Jonathan, au centre de cette image
Je pensais que seuls les premiers mètres seraient embouteillés, mais jusqu'à la toute fin de l'épreuve, il y a eu cet effet de groupe. Vers la fin de la course, après le 9ème kilomètre, j'ai pu profiter d'un peu d'espace, mais avant, j'ai toujours du jouer des épaules pour me faire un passage. Il faut dire que mon temps est très moyen (50 minutes), même si pour moi, c'est une réussite.
Stratégie de course
Si lors de mon premier 10 km je me suis laissé influencer par le rythme du départ (lire mon article), mon premier objectif du jour était de partir calmement, à mon rythme, sans trop regarder la vitesse affichée par ma montre. Ce n'est qu'au bout d'un kilomètre que je lui ai accordée mon premier regard.
Mon deuxième objectif était de terminer devant Jonathan, car il court dans les mêmes temps que moi en s'entrainant moins, donc mon orgueil le vie mal. Suite à mon problème de cheville, je ne voulais pas qu'il soit dit que mes entraînements n'avaient servi à rien. Je me suis fixé un rythme de 5'10" au kilomètre, en espérant pouvoir accélérer à la fin pour le rattraper. Ce qui a fonctionné hihi.

Après 6,8 km, les petites fesses de Jonathan sont à portée de main
Un vomito orgeat
Tout s'étant bien passé jusqu'à maintenant, je décide d'accélérer sur le dernière kilomètre de ce "Courir à Grenoble", sans vraiment savoir où je vais, mais espérant me rapprocher des 50 minutes. Lentement mais surement, mon cœur dépasse les 190 pulsations, et mon envie de vomir arrive - si vous n'aviez pas compris le titre.

Je développe donc une nouvelle technique consistant à éjecter violemment le contenu de ma bouche par une rotation rapide de la tête. C'est un succès ! Évidemment, cette technique n'est pas fonctionnelle quand vous êtes entouré de spectateurs, comme sur l'image ci-dessus.
La puce sivouplé
Je finis donc en 50'34", alors que j'ai une cheville en vrac. J'arrondis à 50 minutes pour le moral, et c'est une victoire. Les chronos ayant été mesurés électroniquement, il faut que je confie ma chaussure à un gentil Monsieur qui doit sacrément s'emmerder, à rester accroupi, à attendre les coureurs, pour enlever leur puce.


Bilan de ce 10 km de Grenoble
Si je m'étais réellement entrainé pour cette course, je suis un peu triste d'avoir eu des problèmes de cheville, et de ne plus avoir couru ces trois dernières semaines. Cette course a donc été faite au mental, et je suis quand même content de moi.
J'aimerai participer à un autre 10 km avant de faire les 20 km de Paris le 11 octobre, pour enfin passer sous les 50 minutes, sans avoir à me trouver d'excuses. Je profite de cet article pour féliciter mon petit bout de femme qui participait à sa toute première course. Vous pouvez lui donner des kudos en suivant ce lien. Si vous avez kiffé le collant de Jonathan, et ses petites fesses à l'intérieur, vous pouvez lui dire sur son activité.
De mon côté, je vous remercie de m'avoir lu, et encouragé, et je vous fais de gros bisous !
