Lavage Tesla Model 3 : ma méthode simple et efficace

Lorsque j'ai eu ma Tesla Model 3, une de mes premières recherches concernait le lavage de ma voiture. Je vous partage aujourd'hui ma "technique", relativement simple et redoutablement efficace.

Station de lavage ou domicile  ?

Avant de commencer cet article, je précise que je ne suis pas un professionnel du detailling, mais simplement quelqu'un d'exigeant. Ma "méthode" est la somme des informations que j'ai pu croiser et de mes propres critères :

1. Je ne veux pas me ruiner à chaque lavage, car j'aime une voiture propre et je la nettoie donc régulièrement.
2. Je n'ai pas envie de devoir renouveler tout un tas de produits ; cire, crème, lotions, lingettes, etc.
3. Je veux que ma voiture soit impeccable à chaque fois, facilement.
4. Je n'ai pas de problème à devoir la laver moi-même, s'il le faut.

Il existe deux écoles de laveurs de voiture : ceux qui vont en station de lavage et ceux qui font tout ça chez eux. Dans la mesure où les stations de lavage sont équipées pour traiter les eaux souillées, c'est l'option que j'ai privilégiée pour des raisons écologiques. C'est aussi plus confortable.

Je pense qu'il est très important de répéter de NE PAS LAVER VOTRE VOITURE AUX ROULEAUX afin d'éviter toutes les micro-rayures qu'ils provoqueront sur votre vernis. Si vous êtes très fainéant et que ma méthode ne vous plaît pas, trouvez au moins un service de lavage sans contact, mais ne passez pas votre voiture aux rouleaux.

Comment je lave ma Tesla ?

Ce que je présente aujourd'hui comme "ma méthode" est une version adaptée de cette vidéo de John Cartester (qui est la référence sur YouTube, très simplement). Elle est adaptée pour une raison très simple : il utilise tout un tas de produits dont je peux me passer.

J'utilise cependant deux accessoires pour laver ma voiture :

• un gant de nettoyage (parfois deux, quand la voiture est très sale)
• des chiffons en microfibre pour sécher la voiture

À la station de lavage, tout commence par prélavage chimique de la voiture, pour aider à ramollir les insectes présents sur le pare-choc et pare-brise, ainsi qu'éliminer une majorité de la poussière présente sur la carrosserie.

Ensuite, ma station est équipée d'un mode "canon à mousse" qui fait parfaitement le travail. Si ce mode n'existait pas, j'utiliserai effectivement un produit en bouteille, de type Meguiars Wash Plus pour obtenir une mousse lavante et épaisse.

Une fois que le véhicule est recouvert de mousse, je laisse agir quelques secondes, puis je sors mon gant de nettoyage et je frotte partout, à l'ancienne. De cette manière, je suis certain que la voiture sera propre (puisque j'insiste là où c'est nécessaire) et que la peinture (ou le covering) ne sera pas abîmée.

Je fais l'impasse sur le rinçage haute pression, puisque j'ai moi même bien frotté, et je passe à la case "rinçage à l'eau déminéralisée" en insistant bien partout. C'est l'occasion de voir si le véhicule est effectivement bien propre.

Mon lavage est aussi rapide qu'un lavage "100% haute pression", tout en étant plus efficace et moins consommateur d'eau. Il ne reste plus qu'à sécher la voiture avec un chiffon de polissage (qui à l'avantage d'être très épais et absorbant).

Je rentre ensuite à la maison pour appliquer un revêtement anti-pluie Rain-X sur le pare-brise et les vitres avant. Quand on fait beaucoup d'autoroute, c'est un confort incroyable de ne pas avoir à utiliser les essuies-glaces (c'est efficace à partir de 90 km/h sur ma voiture).

Conclusion

Comme je vous le disais, peu de produits à acheter, un coût maîtrisé et pas plus de temps qu'un lavage "traditionnel", si on retire de l'équation l'horreur que sont les lavages aux rouleaux.

Effectivement, il faut un peu d'huile de coude, mais c'est la certitude que votre voiture sera propre à chaque fois