DJI Mini 4 Pro vs DJI Air 3S : quel drone choisir ?
Publié le 4 mars 2025Lors de l’achat de mon premier drone, j'ai longtemps hésité entre le DJI Mini 4 Pro et le DJI Air 3S. Aujourd’hui, j’espère que ce…
Le DJI Mavic 4 Pro intègre un système de trois objectifs, comme son prédécesseur. Ici, on retrouve un système avec un équivalent 28 mm, 70 mm et 168 mm. Les trois optiques peuvent filmer en D-Log et shooter en RAW, ce qui simplifie grandement le travail des professionnels qui veulent effectuer une colorimétrie en post-production.
On a également de la 4K à 120 images par seconde sur toutes les optiques, sauf sur le 168 mm qui se limite à 100 images par seconde. L’optique principale de 28 mm filme en 6K60, ce qui est colossal.
D’un point de vue législation, il s’agit toujours d’un drone de classe C2 qui dépasse légèrement le kilogramme. On peut donc voler en catégorie ouverte sous réserve de s’être enregistré sur AlphaTango et d’avoir passé la formation A1/A3.
La réglementation change pour s’uniformiser au niveau de l’Europe et je vous ai proposé un article afin de dégrossir tout ça.
La grosse nouveauté sur ce DJI Mavic 4 Pro se situe au niveau de la nacelle du drone, qui a la capacité de tourner à 360 degrés et de se relever à 70 degrés. Ça permet de faire des plans qui sont très intéressant, mais surtout, de filmer en vertical en pleine résolution au lieu de cropper une vidéo horizontale.
Attention cependant puisque lorsqu’on filme en vertical, le drone limitera l’inclinaison de la caméra à 10 degrés vers le haut comme vers le bas, puisqu’il aura besoin de davantage d’amplitude pour stabiliser le vol (très bien expliqué dans la vidéo de Monsport06).
Comme il s’agit du nouveau haut de gamme, il est normal qu’il sache faire ce que font tous les autres, mais en mieux. Ansi, pour sa détection d’obstacles, il intègre de nouveaux capteurs fisheye qui proposent 4 fois plus de résolution (par rapport au Air 3s) en plein jour afin de permettre au drone de se repérer dans des environnements plus difficiles.
Comme le DJI Air 3S, il intègre un capteur LiDAR qui a été monté sur le bras avant droit. C’est grâce à lui que DJI est en capacité d’annoncer des navigations et détection d’obstacles avec une luminosité ambiante de 0,1 Lux.
Lors d’un trajet; le DJI Mavic 4 Pro est également en capacité de créer un modèle de navigation grâce à ces capteurs. Lors d’un retour compliqué (le soleil s’est couché) il pourra alors utiliser ce modèle pour retrouver son chemin et faire un RTH. Assez dingue !
En parlant de RTH, si vous avez une DJI RC Pro 2 (la nouvelle télécommande), sachez qu’elle est en capacité de mettre à jour sa position pour que le drone ne fasse pas un RTH vers son lieu de décollage, mais le lieu où vous êtes (si vous filmiez depuis une voiture par exemple, ou durant une randonnée).
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