Les joies de la CAF, et par extension, de l’administration française
10 janvier 2010
LoKan Sardari
Initialement je voulais faire un edito sur ce super sujet qu’est l’administration française, et surtout, sa vigueur. Je vous avoue que j’ai un peu les nerfs compte tenu du fait que nous avons déménagé avec mon frère le 25 aout, que nous sommes le 10 janvier, et que la Caisse d’Allocations Familiales de Tarbes n’a toujours pas transféré mon dossier à celle de Grenoble. En gros et pour faire simple, quand un transfert de dossier peut se faire en deux minutes sur rendez-vous, il faut près de six mois à un employé livré à lui-même pour cliquer sur le bon bouton.
Au delà de l’aspect financier des choses, ce qui me révolte c’est que je suis en recherche d’emploi et que je ne trouve rien (à part mon boulot de préparateur physique), alors que les personnes qui ont un boulot ne sont pas foutu de le faire bien. Si vous n’en voulez pas de votre travail, mais laissez me le! Je le reprends avec grand plaisir!
«Un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite ne sera pas remplacé» telles étaient les paroles de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle. Tout le monde s’était indigné à commencer bien sur par les fonctionnaires. Évidemment, plus on est de fous, plus on rit. Pour qu’un politique en vienne à annoncer ce type de mesure, c’est que le travail est à la hauteur de moins de la moitié des fonctionnaires déjà en place. Donc, avec un calcul de folie, qu’un fonctionnaire sur deux n’est payé à rien foutre. Comme quand je travaillais à la SOCATA (ancienne filiale d’Airbus). Nous étions deux sur un poste où une personne pouvait faire tout le travail en une demie-journée.
Le Québec mes amis, le Québec... Un jour, je l'espère...
Auteur de l'article
LoKan Sardari
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