L'échelle de 6 niveaux d'une voiture autonome
Publié le mercredi 3 mai 2017 dans la catégorie G33KVous entendez de plus en plus parler de "niveaux" de voiture autonome. Mais qu'est-ce que ces "niveaux" signifient ? Cet article est là pour répondre à vos questions.
Pourquoi classer les voitures autonomes ?
Nous allons vers un monde où les voitures conduiront toutes seules, c'est évident. Dans cette optique, et afin d'y voir un peu plus clair, les autorités de régulations ont décidé d'établir une échelle d'autonomie de véhicules, en 6 niveaux.
C'est cette échelle que je vais vous présenter aujourd'hui, afin que vous puissiez facilement vous y retrouver lorsque vous croiserez une information sur "la dernière voiture autonome niveau 4" qui va sortir prochainement.
Les 6 niveaux d'autonomie d'une voiture
Des niveaux d'autonomie pour une voiture autonome, ça fait un peu penser aux trois lois de la robotique, mais ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer. Plongeons directement dans le vif du sujet…
- Niveau 0, pas d'automatisation : Le conducteur du véhicule garde le contrôle sur tous les éléments, tout le temps. Cependant, si la voiture est équipée d'un ordinateur de bord, celui-ci peut tout de même transmettre des informations sonores ou visuelles, comme dans le cas d'un franchissement de ligne, par exemple.
- Niveau 1, conducteur assisté : L'ordinateur de bord peut gérer la vitesse OU la direction, mais pas les deux. Le conducteur garde la main sur l'autre fonction, et le contrôle total du véhicule. Typiquement, le régulateur adaptatif (l'ordinateur de bord gère la vitesse en fonction du véhicule précédent) est un bon exemple de Niveau 1.
- Niveau 2, automatisation partielle : La voiture peut prendre le contrôle de la vitesse ET de la direction. Ici, un bon exemple serait le park assist ; la voiture recule et manœuvre toute seule, mais c'est la responsabilité du conducteur de surveiller que tout se passe bien, et de reprendre le contrôle en cas de défaillance du système.
- Niveau 3, automatisation conditionnelle : Le conducteur délègue totalement la conduite dans des situations prédéfinies. La Volvo XC90 est par exemple équipée d'un mode "embouteillage", ou la voiture se contente de suivre le véhicule qui la précède. L'ordinateur de bord connait ses limites, et le conducteur doit pouvoir être capable de reprendre la main rapidement.
- Niveau 4, automatisation élevée : Dans certaines situations, le conducteur n'a plus besoin d'être dans l'habitacle. La fonction Summon de Tesla est un parfait exemple. La voiture sait stationner toute seule. Mais uniquement dans un contexte limité et prédéfini.
- Niveau 5, automatisation totale : La voiture est capable de conduire dans toutes les situations. Que le "conducteur" soit au volant ou pas n'a aucune incidence. Tesla ambitionne de proposer une voiture Niveau 5 dans les deux prochaines années. J'ai d'ailleurs publié un article avec une vidéo de démonstration.
Conclusion
Comme vous le voyez, tout est plutôt bien établi. Vous remarquez aussi que s'il est commun de croiser des voitures autonomes de niveaux 1 et niveaux 2, la norme va grandement évoluer d'ici 5 ans pour croiser régulièrement des véhicules niveaux 4, et occasionnellement des niveaux 5.
C'est ce que je trouve bluffant : l'automobile est un marché qui a évolué très lentement par le passé, et qui est à la veille d'une grosse révolution dans les prochains mois/années. Il me tarde…
Si cet article vous a été utile, je compte sur vous pour le partager autour de vous, même aux moins geeks.
Je vous fais des bisous. ?
Commentaires
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