Déballage et test de l'iMac 24" M1

Préambule

Au début de cette vidéo, il est important que vous gardiez à l’esprit que je ne suis pas la cible de cette machine. Partant de là, mes remarques pourraient ne pas être alignées avec le constat de base : l’iMac est un Mac familial.

Par exemple, j’allais indiquer qu'il est dommage d'avoir si peu de ports sur une machine fixe, mais encore une fois, je ne suis pas la cible et ça suffira parfaitement à l'immense majorité des gens.

Nous n'aborderons pas en détail la puissance de la puce Apple M1 dans cette vidéo : ça a déjà été fait dans celle-ci et rien n'est nouveau. Un iMac équipé d'une Apple M1 a les mêmes performances qu'un Mac Mini M1 ou un MacBook Pro M1.

Nouveau design et moins de ports

On ne m'enlèvera pas de l'idée que l'idée derrière le design de l'iMac était un iPad Pro sur un pied de Pro Display XDR (pied qui est indécemment facturé 1'099 EUR). Couplé à une puce Apple M1, cet iMac a suivi un régime pour devenir aussi fin qu'un iPhone avec une coque, ou une Apple Watch.

En fonction des modèles, vous aurez :

• deux ports Thunderbolt 3 sur le modèle d'entrée de gamme, ou
• deux ports Thunderbolt 3, deux ports USB-C et un port Gigabit Ethernet déporté sur le bloc d'alimentation pour le modèle supérieur.

Les ports USB-A disparaissent totalement, mais pas d'inquiétude puisqu'il existe une multitude d'adaptateurs sur le marché. Si on reste dans une logique d'iMac familial, la présence de Thunderbolt sur un iMac qui se veut minimaliste est clairement un overkill.

La qualité vidéo de la webcam intégrée passe enfin en Full HD, aidée dans l'amélioration de la qualité par la puce Apple M1.

Un écran bluffant

Vous l'avez vu dans le déballage de cet iMac, mais l'écran m'a réellement bluffé par sa qualité. Il ne s'agit pourtant que d'un écran 4,5K, ce qui correspond à 4 480 x 2 520 pixels à 218 pixels par pouce mais le fait qu'il soit True Tone doit peut-être jouer dessus ? Je n'arrive pas à m'expliquer à quel point cet écran est beau.

Si j'avais du mal sur le principe des bords blancs lors de l'annonce et du déballage, je vois maintenant où Apple veut aller avec ces couleurs saturées de dos pour attirer l'œil, mais pastel une fois en face de l'écran pour adoucir les contours de ce qu'on regarde. Sans parler du fait que l'immense majorité des murs sont blancs : l'écran se fondra encore davantage dedans.

Détail que je trouve important : il consomme entre 10 Watts et 50 Watts. Le plus gros critère de variation est la luminosité de l'écran et l'évolution de la consommation est linéaire.

Qui devrait acheter cet iMac ?

Comme évoquée précédemment, je vois cet iMac comme l'ordinateur familial ultime. Il est suffisamment performant pour durer plusieurs années et satisfaire les besoins de tout le monde, que ce soient de simples traitements de texte ou des montages vidéos. La présence de ports Thunderbolt 3 permettra de le faire évoluer avec tous les périphériques du marché.

Le tarif est également très contenu pour la puissance embarquée : c'est moins de moitié prix d'il y a quelques mois seulement. Je vous conseille tout de même de prendre la version avec un port Ethernet déporté et si possible, avec 16 Go de RAM (1'899 EUR). Si vous ne pouvez choisir qu'une de ces deux options, restez sur le modèle de base (1'449 EUR) que vous gonflerez à 16 Go de RAM (1'679 EUR).

La gamme grand public étant renouvelée, vous pouvez maintenant choisir entre fixe, ou portable. Les prochaines nouveautés devraient être présentées à la WWDC en juin et ne pourront concerner que les professionnels ou les utilisateurs exigeants.