J'ai couru le Marathon de Paris 2025 sans préparation

Moins d'un mois après le Marathon de Los Angeles, me voici au Marathon de Paris, invité par Shokz ! Malgré quelques déconvenues j'ai réellement apprécié cette expérience, accompagné de Romain !

Marathon de Paris 2025

L'anecdote raconte que lorsque j'étais sur le retour de Los Angeles, Shokz m'envoie un message pour me proposer de courir le Marathon de Paris, pour lequel ils sont sponsors officiels. C'est dans un mois tout pile mais sans réfléchir, j'accepte.

La suite n'était pas prévisible. Dans ma tête, j'aurai du temps pour m'entrainer et je pourrai faire du marathon de paris une priorité de mes journées, comme je l'ai fait pour le marathon de Los Angeles.

Sauf que ça n'a pas été le cas puisque j'ai été convié à différents évènements et que mes moments à la maison consistaient à rattraper ce temps.

Une préparation absente

Ils ne s'est écoulé que trois semaines entre les deux épreuves :

• La première semaine était "tranquille" pour que les articulations se remettent.
• J'étais chez Navimow à Paris la deuxième semaine.
• Mova m'a invité à Berlin la semaine dernière (la vidéo sort demain).

Je n'avais donc qu'une semaine pour courir un peu et remettre du rythme dans la machine… et je ne l'ai pas tant fait que ça. C'est donc avec le contre-coup d'un marathon et sans continuité d'entraînements que je me suis lancé dans le marathon de Paris.

Deux gosses à l'arrivée du Marathon de Paris

Un marathon amer

Si le marathon de Paris peut faire rêver, j'aurai cependant tendance à le déconseiller, pour plusieurs raisons :

1. Les ravitaillements sont très légers et le nombre d'interventions des secours confirment mon ressenti. Des ravitaillements à l'eau, sans boisson de l'effort sucrée, sans coca… c'est du jamais vu ! Même le marathon des villages fait mieux.
2. Le tracé ne vous fait pas profiter de la beauté de la ville de Paris, à part au début. On ne voit la Tour Eiffel que depuis l'autre côté de la berge, on ne voit pas Notre-Dame et tous les lieux mythiques (sauf le Louvre, de loin, encore une fois).
3. L'ambiance est… inexistante. Pas ou peu d'encouragements. Des gens sont présents, oui, mais ils regardent la TV. C'est triste.

Pour autant, j'ai passé un très bon moment avec Romain et je crois qu'on est aussi surpris l'un que l'autre du résultat qu'on a réalisé. Je devrais même parler de notre "performance". On peut maintenant se demander : et si je m'entrainais, qu'est-ce qu'il se passerait ?

La rumeur raconte qu'on me verrait au prochain Nice-Cannes… en attendant, vous pouvez accéder à ma trace du Marathon de Paris (et aux images) via le bandeau Strava ci-dessous.

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