Les points communs des trois micros
Il est intéressant de noter que les trois micros proposent la même expérience, devenu standard depuis quelques temps : deux micros et un récepteur, stockés dans une boite qui fait office de batterie et de dispositif de jumelage.

C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne considère plus les micros Rode, qui ne proposent pas ce niveau de confort (de transport, de recharge). Sans même parler de la qualité audio du micro : si je prends le risque d’arriver avec un micro sans batterie, à quoi bon parler de la qualité audio ?

Un élément important selon moi consiste à avoir des micros que vous pouvez utiliser avec une caméra ou avec un téléphone en USB-C (voire en Bluetooth). Les trois micros que je vous présente aujourd’hui ont un kit qui permet de les utiliser en USB-C et en mini-jack.

Les DJI Mini et les Hollyland Lark M2 ont un système d’aimants pour se fixer sur un vêtement, alors que les DJI Mini et les Hollyland Lark M2s peuvent se pincer. Oui, les DJI Mic Mini peuvent donc faire les deux et non, je ne parle pas des DJI Mic 2 qui sont très gros (et pas si bon que ça, pour être honnête).

On pourrait parler d’autonomie mais chaque micro me permet de tourner une journée entière sur un salon (en mode VLOG, donc vraiment “tout le temps”) et plusieurs semaines de vidéos à la maison (en utilisant la boite de chargement, évidemment).
Mon avis sur le Hollyland Lark M2
Les Lark M2 sont venus remplacer mes DJI Mic (1 et 2) car ils sont beaucoup plus légers, compacts et que le son est bien meilleur que sur les DJI Mic 2 (je ne comprends pas cet échec).

J’aime BEAUCOUP le fait d’avoir une petite pastille, discrète, aimantée sur mon t-shirt ou un revers de vêtements lors d’une interview. C’est très confortable et pratique.
Hollyland fait également le choix de couper l’audio quand aucune voix n’est captée, ce qui rend les montages nettement plus efficaces, mais peut parfois poser problème.
Mon avis sur le DJI Mic Mini
Le DJI Mic Mini est une révélation. Quand on considère que c’est une petite version des DJI Mic, je ne comprends pas qu’ils proposent des éléments en plus, notamment la réduction de bruit qui est bien meilleure (même quand on n’active pas la réduction de bruit, le micro capte simplement moins de sons parasites).

Il est plus lourd que le Hollyland Lark M2, ce qui est un point négatif, mais il peut s’aimanter ou se pincer, ce qui est un avantage. J’aurai tout de même préféré qu’ils soient plus légers, car sur un t-shirt fin, ça peut faire des plis disgracieux.
Le son, par contre, est très bon. Assez rond et réellement proche d’un micro directionnel ; c’est pour cette raison que je tourne avec eux l’immense majorité du temps.
Mon avis sur le Hollyland Lark M2s
Le petit nouveau est le Hollyland Lark M2s et je l’aime beaucoup tout en étant très frustré par cette évolution.
J’apprécie énormément qu’il soit si léger, et qu’il puisse s’installer dans une encolure ou une chemise si facilement. Il se rapproche du confort d’un Lavalier alors qu’il intègre un dispositif de transmission. C’est fort !

L’inconvénient, c’est qu’il ne peut pas s’aimanter quelque part : vous ne pourrez pas l’utiliser avec un gros pull, ou une veste, ou en extérieur s’il faut une bonnette (elles n’existent pas).
Et le son… le son devrait être meilleur, même s’il est très bon.
Un détail sûrement, mais le récepteur (qui vient se fixer sur le boîtier de votre appareil photo) est étudié pour être installé très facilement (à l'inverse de ceux de DJI, par exemple) : il est beaucoup plus court et ne tape donc pas dans l'œilleton du viseur. J’aime.
Conclusion
Si aujourd’hui je n’utilise plus les Hollyland Lark M2, je me retrouve à hésiter entre les Hollyland Lark M2s et les DJI Mic Mini. Ce test, comme souvent, est aussi un test pour moi : j’ai maintenant les éléments qui me permettent de décider.