L'iPhone 17 Pro Max vs le Sony a1 Mark 2
Oui, les puristes vont râler en disant qu'on ne compare pas du tout la même catégorie de produits. C'est aussi pour cette raison que les puristes sont 8 dans un forum perdu au fin fond d'Internt : ils sont loins du monde réel !
La réalité, c'est qu'année après années, l'iPhone s'améliore (et plus généralement la photo au smartphone) et vient challenger la photo d'un boîtier professionnel. Il suffit de regarder toutes les séries de photographes que vous avez croisé depuis la sortie du nouveau modèle pour comprendre que c'est assez incompréhensible.
Certes, un boîtier fera toujours de meilleures images "dans l'absolue", mais il demande beaucoup plus d'apprentissage, de pratique et surtout de traitement, là où un iPhone est "point and shoot".
Photocopie vs Photographie ?
Il y a des années, j'ai croisé une phrase qui résume le processus de capture d'images : on fait soit de la photocopie, soit de la photographie.
Dans le premier cas, la photocopie, on veut juste se souvenir du moment, l'immortaliser, le garder avec soi. Peu importe la dimension artistique de l'action, on veut repartir avec "la preuve" que ça a réellement exister, pour les jours où notre mémoire nous fera défaut, où qu'on voudra le partager à quelqu'un.
Dans le deuxième cas, la photographie, on essaye d'embellir la réalité. Il y a une dimension artistique et on veut faire ressortir de cette image ce qu'on a vu nous même. Quand je prends le combi en photo, j'ai une idée derrière la tête, au delà de la photocopie. Idée que je n'arrive pas à bien transmettre car techniquement, je suis limité par mes connaissances.

Des photos à l'a1 décevantes
Durant ce road trip californien, je suis globalement déçu de la qualité de mes photos livrées. Je n'arrive pas à cadrer ce que je veux, à faire ressortir ce que je vois, trouver une perspective.
Sans surprise, le traitement de mes images ne me convient pas non plus par la suite Je les traite le soir dans une chambre d'hôtel trop sombre, avec des lumières jaunes et il est donc impossible d'avoir une idée correcte de la balance des blancs, par exemple.
Mon cerveau bloque sur ces images "que je n'ai pas encore terminées" et qu'il faudra que je développe à nouveau en rentrant à la maison.
Point de frustration : iPhone en voyage
Si shooter des photos au Sony a1 me donne du plaisir au moment de la prise de vue, ces images ne sont rien sans un développement adéquat derrière - développement qui, guess what? prends énormément de temps aussi.
Quand je shoote à l'iPhone, mon image est "OK" directement. Prête à être archivée, partagée, ou oubliée au fin fond de ma pellicule. Sans parler du fait que j'ai un 13 mm, un 24 mm et un 100 mm dans ma poche ! Là où je suis obligé d'avoir un sac à dos pour le Sony.

Shootée au 4x de l'iPhone. Parce qu'on oublie le set de trois optiques physiques qui tient dans une poche, aussi.
Quand je prends mes photos de voyage au Sony, je dois encore les traiter, et rester souvent très frustré car je n'arrive pas à faire ce que je veux sur la partie "photographie" et que je pourrai faire sensiblement aussi bien sur la partie "photocopie".
Sans parler du fait que je n'ai presque jamais de photos de moi, le a1 étant "compliqué" à gérer.
Conclusion
Aujourd'hui je n'ai pas la réponse à cette problématique de photos de voyage. C'est réellement un blog post, comme on en faisait à l'époque. Je suis dans ma chambre d'hôtel du Sequoia National Park et je râle sur ma journée photographique.

Au moment où j'écris cet article, je suis là, dans cette chambre
Le réseau étant naze, j'attends aussi que mes images iPhone et Sony soient toutes synchronisées dans l'application Photos pour "prendre une décision". Est-ce que l'écran OLED de mon iPhone embellit tellement les images ? Ou est-ce que réellement elles sont suffisantes pour une fraction du poids et des prises de tête ?
La réponse au prochain épisode.