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Le Sony a7 Mark 5 est là ! Et on l'a testé lors de l'annonce [VLOG]

LoKan Sardari

Le Sony a7 Mark 5 s'est fait attendre depuis plus d'un an, mais ça y est, il est enfin là. Doté d'une toute nouvelle puce qui rend mon a1 Mark 2 jaloux, on l'a testé pour vous durant l'évènement d'annonce parisien !

Sommaire

Sony a7 Mark 5 et silicium

Ce qui frappe d'emblée avec ce boîtier, c'est ce qu'il a dans le ventre. Sony ne s'est pas contenté de recycler ses anciens processeurs : l'a7 V inaugure le BIONZ XR2, une évolution directe qui offre une puissance de calcul inédite sur cette gamme.

Couplé à un capteur CMOS Exmor RS partiellement empilé de 33 mégapixels, ce duo permet une gestion de l'énergie bien plus fine.

Concrètement, cela se traduit par une meilleure autonomie avec cette puce plus économe. Là où l'a7 IV peinait parfois à tenir une grosse journée de shoot intensif sans changer de batterie, l'a7 V affiche des chiffres rassurants : environ 630 photos au viseur et jusqu'à 750 via l'écran LCD.

C'est un gain notable qui permet d'alléger le sac, même si l'on reste sur la fidèle batterie NP-FZ100. On sent que l'architecture a été optimisée pour ne pas gaspiller de watts, et c'est tant mieux.

De l'IA pour la balance des blancs

C'est peut-être le point le plus surprenant de cette prise en main. Sony a intégré un module d'apprentissage profond ("Deep Learning") spécifiquement dédié à l'analyse de la lumière ambiante. Fini les teintes verdâtres sous les éclairages artificiels complexes ou les dérives magentas en sous-bois. L'appareil "comprend" la scène pour ajuster la température de couleur avec une justesse bluffante.

sony a7 mark 5 balance des blancs IA

La gestion par IA de la balance des blancs va être un GAME CHANGER

Je dois l'avouer, mon a1 Mark 2 est jaloux et j'espère que ça arrivera avec une mise à jour firmware.

C'est assez frustrant de voir un boîtier "cœur de gamme" surpasser le vaisseau amiral de la marque sur un quelconque sujet. Si Sony réserve cette finesse d'analyse à sa nouvelle puce XR2, les possesseurs de boîtiers pro à 7000€ risquent de grincer des dents.

Reconnaissance des sujets améliorée

L'autofocus de Sony était déjà excellent, mais l'ajout de l'unité de traitement IA dédiée pousse le vice encore plus loin. On ne parle plus seulement de détection des yeux ou des visages, mais d'une véritable "estimation de la pose humaine", comme sur les autres boîtiers : l'appareil anticipe les mouvements en analysant la position du corps, de la tête et des membres. Même si le sujet se retourne ou porte un casque, le carré vert reste collé à lui.

Les chiffres officiels annoncent une reconnaissance améliorée de 30 % pour les animaux et 50 % pour les oiseaux par rapport à la génération précédente. Sur le terrain, cela se ressent : l'accroche est quasi instantanée, même sur des sujets erratiques.

Le mode "Auto" qui bascule seul entre les types de sujets (avions, insectes, voitures) fonctionne bien, mais on regrettera parfois une légère hésitation lorsque la scène est très encombrée. Sur le a1 Mark 2, c'est le délai de sélection de type de sujet qui est parfois frustrant.

Le composite RAW… sur ordinateur

Sony met en avant sa fonction de prise de vue "Composite RAW" pour réduire le bruit ou augmenter la plage dynamique (déjà excellente à 16 stops). Sur le papier, c'est génial : on prend une rafale de 4, 8 ou 16 images pour créer un fichier ultra-propre.

Sauf que tout se passe sur ordinateur.

RAW composite sony

Le RAW composite Sony passe forcément par la suite logicielle de la marque

C'est franchement dommage que ce ne soit pas disponible dans le boîtier. Je rêve un peu, mais pas tant que ça. La concurrence (coucou Panasonic et Olympus) propose depuis des années des modes haute résolution ou composite gérés en interne, livrant un fichier prêt à l'emploi.

Ici, on est obligé de passer par le logiciel Imaging Edge Desktop de Sony, qui n'est pas réputé pour sa fluidité, pour assembler les images. Cela casse complètement le flux de travail sur le terrain et limite l'intérêt de la fonction aux photographes de studio ou de paysage très patients.

30 images par seconde. RAW. 14 bits.

C'est la promesse "sportive" de ce boîtier. Grâce au capteur partiellement empilé et au processeur XR2, l'a7 V monte à 30 images par seconde avec suivi AF/AE complet, le tout sans voile noir (blackout-free).

taekwondo sony a7 mark 5

La précapture arrive sur le Sony a7 Mark 5, et ça peut sauver des vies !

Et le plus beau, c'est que Sony ne nous refait pas le coup de la compression destructrice : on reste en RAW 14 bits. La mémoire tampon a été dimensionnée en conséquence, mais attention, il faudra investir dans des cartes CFexpress Type A onéreuses pour tenir la cadence. Si vous restez sur des cartes SD classiques, vous briderez la bête.

J'ai totalement oublié de vous parler du mode pré-capture de 1 seconde. Quand le délai moyen de réaction d'un être humain est de 0,5 seconde, c'est agréable d'avoir un peu de marge (même s'il ne faudra pas s'endormir).

4K60… et pas beaucoup plus

Si la partie photo est dithyrambique, la partie vidéo laisse un goût d'inachevé. Certes, on a de la 4K 60p sur toute la largeur du capteur (oversampling 7K), ce qui offre une image très piquée. Mais dès qu'on veut ralentir la cadence, les limitations apparaissent.

La 4K 120p est bien là, mais elle impose un recadrage (crop) Super 35 (APS-C). En 2025, c'est en retard par rapport à la concurrence. De nombreux rivaux proposent désormais de la 4K 120p avec un crop minime, voire sans crop.

Plus gênant pour les créateurs de contenu modernes : pas d'Open Gate. Impossible d'enregistrer tout le capteur en 3:2 pour recadrer ensuite en vertical ou horizontal selon les réseaux sociaux. Et bien sûr, pas de 8K, alors que le capteur de 33 MP aurait techniquement pu le permettre (en théorie, il faut 33MP pour de la 8K 16:9, mais c'est souvent réservé aux capteurs 45MP+ pour la 8K DCI, ici c'est limite).

Sony protège clairement sa gamme Cinema Line et ses modèles "R", mais cela bride artificiellement un boîtier qui se veut pourtant "hybride".

Conclusion

Au final, ce boîtier souffle le chaud et le froid. Une partie photo dopée aux hormones et à l'IA qui ravira les puristes, et une partie vidéo solide mais bridée qui frustrera les créateurs les plus exigeants.

Néanmoins, sa compacité et ses nouvelles fonctionnalités en font un outil redoutable. On devrait pouvoir amener ce Sony a7 Mark 5 au CES de Las Vegas en janvier et ce sera notre machine à VLOG. L'occasion de faire un vrai test en situation réelle, exigeante, et de voir si l'autonomie et la stabilisation active dynamique tiennent la route dans l'enfer des salons tech.

Auteur de l'article

LoKan Sardari

🦓🧠 Ultralearner | 👨🏻‍💻 Entrepreneur | 🏋🏻 Athlete | 📷 Pixel lover | 🎒 Travel addict

LoKan Sardari

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