Beatbot au cœur de la tourmente
Commençons par les origines de ce Capital Confiance : ma vidéo sur le BeatBot AquaSense. Pour cette vidéo, j’annonce un budget à Beatbot qui est bien au-dessus de ce que je demande d’habitude et c’est accepté immédiatement. Pas de conditions, pas de contrats, juste une magnifique carte blanche.
Sauf que…
Sauf qu’à partir du moment du tournage, la marque se transforme. Elle impose de LIRE des descriptions techniques sur la carrosserie, dont tout le monde se fout ; elle ne tolère pas les petites blagues que je peux faire dans mes vidéos ; elle impose certains tests (qui pour moi sont inutiles) ; elle me demande de refaire des plans parce que le cadrage ne convient pas ; elle me demande de tester des fonctionnalités qui ne fonctionnent pas… bref, l’enfer sur Terre.
Le pire de tout ça, c’est que les demandes de modifications arrivent au compte goutte. Je fais une vidéo, on me fait une liste. Je refais la vidéo, on me donne d’autres trucs (qui étaient dans la première vidéo). Jusqu’au dernier moment où on me demande de modifier la miniature : “Beatbot” au lieu de “BeatBot”, sinon on ne paye pas (miniature fournie depuis le début, évidemment).
Voilà pourquoi dans toutes mes collaborations, je demande à être payé avant de publier mon contenu. C’était la seule exception, dommage.
Pour que vous puissiez vous rendre compte, voici la vidéo telle que je l’avais prévue au début. On est loin du truc dégueulasse, portant préjudice à la marque :
Est-ce que ça veut dire que ton influenceur préféré est un vendu ? Je te laisse juger ! Ce qui est certain c’est que ça m’a réellement déprimé et j’ai eu du mal à me regarder dans une glace pendant quelques semaines, en cherchant une solution, un moyen pour vous dire “cette vidéo est une publicité”.
L’arrivée du Capital Confiance
C’est là que débarque le Capital Confiance, en m’inspirant de Jérome et NowTechTV : dire dés le début de la vidéo si la marque me fourni le produit, si je le garde, si je suis payé et surtout si je me sens libre de parler !
C’est ça le Capital Confiance ! A quel point je suis libre de travailler et donc à quel point vous pouvez me faire confiance (en laissant de côté les complotistes, on est entre personnes intelligentes).
Quatre niveaux pour ce Capital Confiance :
- Niveau 1, comme BeatBot, où je ne suis pas libre du tout et je dois presque lire des passages et faire valider mon contenu.
- Niveau 2, comme ton YouTubeur préféré, qui fait attention à ce qu’il dit pour avoir le chèque et continuer d’avoir des partenaires
- Niveau 3, le retour de Lolo, qui peut dire ce qu’il veut sans lire un texte (mais je fais attention à rester pro dans mon langage, tout de même). Il est possible qu’on me demande de ne pas mentionner les concurrents, mais bon, on s’en fiche un peu.
- Niveau 4, aucune contrainte. Je fais, je dis ce que je veux. Je ne fais pas attention à mon langage. Je peux mentionner qui je veux.
Comprenez bien que cette histoire de niveau représente MON niveau de liberté dans la création de contenu et in extenso, ma franchise dans la vidéo que vous regardez.
C’est pour ça que vous pouvez avoir des vidéos taguées “Niveau 3” ou “Niveau 4” alors que je suis payé : la marque ne me demande rien, je peux dire ce que je veux.
C’est là qu’on revient au complotistes qui vont répondre “oui mais y’a toujours un biais”. Rôh, ta gueule et dis plutôt merci ! Tu crois qu’en 20 ans je n’ai que 80’000 abonnés parce que j’ai le cheveu gras ? Non, c’est parce que je suis un des rares à vraiment dire quand c’est pas bon et que ça n’incite pas au partenariats. Par contre tu sais pour quoi c’est bon ? Les conversions : peu d’abonnés, mais je vends autant que les gros. Et pourquoi ? Parce que quand je dis que c’est bon, ça l’est vraiment et les vrais me font confiance (merci à vous les loulous).
Un potentiel avenir du Capital Confiance
Avant l’arrivée du Capital Confiance, je me tâtais même à ne plus DU TOUT faire de partenariat et à acheter tout mon matériel. Finalement, je pense que ça clarifie pas mal les choses.
Sur Instagram, Kevin m’a suggéré de supprimer la valeur numérique du capital confiance et de remplacer par “je suis libre de dire ce que je veux : oui/non” et de vous laisser libre de tirer vos propres conclusions. J’aimerai beaucoup savoir ce que vous en pensez, s’il vous plaît.
C’est une fois de plus vous qui déterminez ce que vous voulez voir ici et la manière dont ça arrive. Ça commence là d’être transparent. En échange, j’aimerai beaucoup que vous partagiez cette vidéo s’il vous plaît. Ou que vous rejoignez ma newsletter pour que je puisse vous envoyer des lettres d’amour.
Et si vous voulez contribuer à un YouTube plus sincère et honnête, vous pouvez me soutenir en passant par Patreon et accéder au Discord.
C’est tout pour moi. Merci de m’avoir lu.
