L'idée de l'Ultra Marathon de San Francisco
L’idée de l’Ultra-Marathon de San Francisco débute après le Marathon de Paris, que j’ai déjà documenté. Durant le Marathon de Paris, je me suis senti plutôt bien pour réaliser un temps correct de 4 heures.
En cherchant mon prochain défi j’ai découvert le Marathon de San Francisco et j’ai vu qu’il existait une option Ultra-Marathon, qui consiste à courir deux marathons à la suite. Sur Instagram, je vous ai alors demandé si selon vous je devais faire le Marathon, ou l’Ultra-Marathon, et vous avez voté à 70 % pour l’Ultra-Marathon.
Je vous ai donc écoutés en m’inscrivant à celui-ci.
Le parcours de l'Ultra Marathon
On a déjà parlé du parcours de l'Ultra Marathon de San Francisco, mais pour la forme je le repose ici. Le premier marathon s'effectue de nuit avec un départ à 22h15 et il consiste à faire un aller-retour. Le parcours en lui-même n'est pas très intéressant, surtout que de nuit, on ne profite pas du paysage. Quoi que.

Même à l'iPhone, ça a de la gueule, pas vrai ?
La particularité de la course a été le froid, le vent, la pluie, car les éléments n'étaient pas avec nous. Sans parler d'une pluie insurmontable, il s'agissait tout de même d'un petit crachin désagréable. Surtout quand ça dure pendant cinq heures.

La première boucle du marathon de San Francisco est réalisée de nuit
La boucle du deuxième marathon est en réalité, le marathon normal de San Francisco. C'est le marathon pour lequel s'est inscrit Manon. Sur celui-ci, on traverse le Golden Gate bridge, et comme la météo n'est toujours pas de la partie, on en prend plein les dents.

La deuxième boucle de l'ultra est en fait le marathon de San Francisco
Sans parler de la météo, je n'avais pas du tout envisager la partie dénivelé de cette course. C'est elle qui m'a réellement fait souffrir. Dès le premier marathon, c'était très compliqué pour moi, alors que dire du deuxième marathon avec la montée sur le pont, redescendre de l'autre côté, pour remonter et redescendre.
Cependant, je peux vous partager autant que je veux les conditions difficiles de cette épreuve, mais le vrai sujet est que je n'étais pas assez préparé. Et ça c'est 100 % ma faute.
Pas assez de préparation
Depuis plus d'un an, je me traîne un problème que je ne soigne pas. Mes fameux TFL dont je vous parle dans chaque vidéo, dès que j'en ai l'opportunité.
On pourrait associer ça à une blessure, mais la réalité est qu'il existe des exercices de renforcement musculaire à faire qui permettent de faciliter les choses. La réalité (encore une fois) c'est que je ne réalise pas ses entraînements. De ce fait, les entraînements sont compliqués, et c'est un cercle vicieux : moi je m'entraîne plus, j'ai mal et plus j'ai mal moins, je m'entraîne.
À titre de comparaison, je me suis nettement moins entraîné pour cet Ultra Marathon que pour le marathon de Los Angeles, que j'ai pourtant fait en dilettante. Autant vous dire que je n'ai pas fait grand-chose.
Dans ce genre de situation, vous vous doutez que j'ai tout un tas d'excuses plus ou moins valables, à commencer par le fait que j'ai beaucoup de travail en ce moment. Cependant, comme je dis toujours, la vie est une question de priorité, et j'ai choisi le business avant le sport.
C'est donc totalement ma faute.
Tellement heureux et motivé pour la suite
En regardant cette vidéo, vous avez normalement bien compris que l'épreuve était très compliquée et je pense que beaucoup aurait abandonné. Sauf que je n'abandonne pas. Jamais.
Ma prochaine chance est le marathon Nice Cannes en novembre. Croyez-moi, quand je vous dis que pour celui-ci, je serai prêt.
Mon mois d'août est dédié au renforcement musculaire, et c'est ma priorité. Ce week-end, j'ai à peine commencé à recourir, tout doucement. Si par le passé, j'ai priorisé la course à pied à la musculation, j'ai enfin compris, grâce à l'Ultra Marathon, que l'un n'était pas dissociable de l'autre.
Je suis très heureux de ce qui a été accompli à San Francisco, même si j'aurais évidemment souhaité faire mieux. Cette expérience peut nous servir de leçon à tous pour considérer qu'un souhait ne constitue pas un plan d'action.
Si mes entraînements et ma préparation vous intéresse, je vous invite à venir me suivre sur Strava. En attendant, vous vous pouvez cliquer sur le bandeau ci-dessous pour mettre des petits pouces à mon Ultra Marathon californien.